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En 1999, le gouvernement suédois a lancé une expérience dans l'ingénierie sociale pour mettre fin à la pratique des hommes d'acheter des services sexuels commerciaux. Le gouvernement a adopté une nouvelle loi criminalisant l'achat (mais non la vente) du sexe (Swedish Code pénal). Il espère que la crainte d'une arrestation et une augmentation de la stigmatisation publique serait convaincre les hommes de changer leur comportement sexuel. Le gouvernement espère également que la loi forcerait les quelque 1.850 à 3.000 femmes qui ont vendu le sexe en Suède à ce moment-là pour trouver une autre ligne de travail. Enfin, le gouvernement espère que la loi permettrait d'éliminer la traite dans la prostitution forcée et la présence du sexe migrant workers.Not étonnamment, l'expérience a échoué. Dans les treize ans que la loi a été promulguée, le gouvernement suédois a été incapable de prouver que la loi a réduit le nombre d'acheteurs ou de vendeurs sexuels ou de trafic arrêté. Tout ce qu'il a à montrer pour ses efforts sont un (contestée) le soutien public à la loi et plus de danger pour les travailleurs du sexe de la rue. Malgré cet échec, le gouvernement a choisi d'ignorer les éléments de preuve et de proclamer la loi pour être un succès; il continue de préconiser que d'autres pays devraient adopter une loi similaire.
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Ceci est la version française du procès verbal du Groupe consultatif ONUSIDA sur le VIH et le travail du sexe.
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La présente Note d’orientation a été conçue dans le but de fournir aux Coparrainants et au Secrétariat de l’ONUSIDA une méthode coordonnée et fondée sur les droits humains pour promouvoir l’accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien dans le contexte du commerce du sexe entre adultes. Dans un monde où la majorité des infections à VIH sont transmises par la voie sexuelle, les professionnel(le)s du sexe et leurs clients sont exposé(e)s à un risque accru de VIH, principalement en raison du nombre élevé de leurs partenaires sexuels. La vulnérabilité au VIH associée au commerce du sexe s’étend aux femmes, aux hommes et aux personnes transsexuelles. Si le lien entre commerce du sexe et vulnérabilité auVIH est reconnu depuis le tout début de l’épidémie, les enquêtes indiquent que les professionnel(le)s du sexe n’ont pas suffisamment accès aux services de prévention du VIH et on estime que leur accès à des services satisfaisants de traitement, de prise en charge et de soutien est encore plus limité. Jusqu’ici, la riposte au VIH n’a pas consacré suffisamment de ressources et d’attention aux actions entourant le problème duVIH et le commerce du sexe, moins de 1% des finances mondiales dédiées à la prévention duVIH allant à la solution de ce problème. Les données épidémio- logiques concernant les taux d’infection àVIH parmi les professionnel(le)s du sexe et leurs clients sont un reflet de l’échec de la réponse à leurs besoins en matière de droits humains et de santé publique. Des études récentes confirment, une fois encore, que dans de nombreux pays, les professionnel(le)s du sexe sont confronté(e)s à des taux plus élevés d’infection àVIH que la plupart des autres groupes de la population. 

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