Il n’a jamais été aussi facile de se déplacer et de voyager dans le monde qu’aujourd’hui. Pourtant, les travailleurSEs migrantEs sont toujours stigmatiséEs et réduitEs au silence, tout autant en politique que dans les médias. En outre, les travailleurSEs du sexe migrantEs sont dépeintEs comme des victimes ou des criminelLEs dans des discours qui font l'amalgame entre le travail du sexe et la traite des personnes et refusent aux travailleurSEs du sexe le droit de migrer.
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Il n’a jamais été aussi facile de se déplacer et de voyager dans le monde qu’aujourd’hui. Pourtant, les travailleurSEs migrantEs sont toujours stigmatiséEs et réduitEs au silence, tout autant en politique que dans les médias. En outre, les travailleurSEs du sexe migrantEs sont dépeintEs comme des victimes ou des criminelLEs dans des discours qui font l'amalgame entre le travail du sexe et la traite des personnes et refusent aux travailleurSEs du sexe le droit de migrer.
Les mouvements anti-droits, leurs idéologies, les objectifs et leurs nouvelles alliances, représentent un danger bien réel pour les travailleurSEs du sexe. Il est nécessaire de mieux comprendre ces dangers pour promouvoir efficacement les droits des travailleurSEs du sexe.
Ces dernières années, les mouvements qui s'organisent contre les droits des groupes marginalisés et criminalisés ont vu leur influence croître dans le monde entier. Certains groupes, qui s’opposent aux droits des migrantEs, font pression pour que soient adoptées des mesures de contrôle des frontières plus restrictives, et cela en violation du droit de circuler et de migrer librement.
Les lois qui réglementent le travail du sexe peuvent être extrêmement complexes ; elles varient d’un pays à l’autre et parfois même au sein d’un même pays. Il est, bien entendu, important de comprendre les réglementations et les lois en place mais cela ne nous renseigne tout de même pas précisément sur l’impact que ces lois peuvent avoir sur les vies des travailleurSEs du sexe. Il faut, pour cela, comprendre de quelle façon les lois sont interprétées, appliquées et mises en œuvre sur le terrain.
Au début de la pandémie de COVID-19, les travailleurSEs du sexe ont été parmi les communautés les plus durement touchées à travers le monde et continuent d'être affectéEs par cette crise de santé publique mondiale. Avant la pandémie de COVID-19, les travailleurSEs du sexe, largement criminaliséEs, stigmatiséEs et discriminéEs, étaient déjà victimes d’une oppression structurelle.
Les politicienNEs, les chefs religieux, les féministes fondamentales, les groupes abolitionnistes et les organisations de lutte contre la traite humaine véhiculent depuis longtemps de fausses informations sur le travail du sexe et les travailleurSEs du sexe dans le but d’abolir le travail du sexe.
Les politicienNEs, les chefs religieux, les féministes fondamentales, les groupes abolitionnistes et les organisations de lutte contre la traite humaine véhiculent depuis longtemps de fausses informations sur le travail du sexe et les travailleurSEs du sexe dans le but d’abolir le travail du sexe. L'amalgame entre le travail du sexe, la traite et l'exploitation est à l'origine de la mésinformation sur le travail du sexe.
Les travailleurSEs du sexe du monde entier rencontrent de nombreux obstacles pour accéder à la justice, que ce soit en tant que victimes de délits ou lorsqu’elles/ils en sont accuséEs. Le travail du sexe étant largement criminalisé, la plupart des travailleurSEs du sexe n’ont pas accès aux aides sociales et aux droits que le droit du travail accorde aux autres travailleurSEs ; elles/ils savent pertinemment qu’ils/elles peuvent aisément être criminaliséEs, détenuEs, déportéEs et sanctionnéEs.
Ce document se concentre sur les problèmes et les besoins des travailleurSEs du sexe trans tels qu’ils ont été identifiés par les travailleurSEs du sexe trans dans les forums du NSWP au cours notamment d’une enquête en ligne et lors de groupes de discussions. Les travailleurSEs du sexe trans sont parmi les plus marginaliséEs et les plus vulnérables de l’ensemble de la communauté des travailleurSEs du sexe. Ils/elles sont en effet largement stigmatiséEs dans la plupart des pays dû, en général, à des préjugés transphobes.
Ce document d’information a été développé conformément à une des priorités du NSWP qui est de faire connaitre les besoins et les droits des travailleurs du sexe. Il donne un aperçu des principaux problèmes auxquels font face les travailleurs du sexe dans le monde et de la manière dont les communautés de travailleurs du sexe tentent au travers du militantisme de défendre leurs droits et de trouver des solutions à ces problèmes.
Les hommes travailleurs du sexe représentent une part importante des membres du NSWP et ce document d’information voudrait mettre en évidence les besoins et les droits de cette communauté. C’est parce que la communauté des travailleurs du sexe est mal comprise que les services qui leurs sont proposés sont souvent incomplets et/ou les services délivrés souvent inadaptés.
Le mouvement mondial pour les droits des travailleurSEs du sexe fait depuis longtemps campagne contre les lois qui violent les droits des travailleurSEs du sexe. Une des valeurs fondamentales du NSWP est l’opposition à toutes les formes de criminalisations et à toute autre oppression judiciaire du travail du sexe (y compris vis-à-vis des travailleurSEs du sexe, des clients, des tierces parties*, des familles, des partenaires et des amiEs).
Dans la lutte contre le VIH, les efforts de prevention redoublent à une échelle globale et se concentrent sur les travailleurSEs du sexe en tant que population clé affectée. La voix et les expériences des travailleurSEs du sexe vivant avec le VIH restent trop souvent invisibles : cela signifie que dans les forums de soutien aux droits des personnes vivant avec le VIH, les besoins et les droits propres aux travailleurSEs du sexe qui sont séropositifVEs ne sont pas pris en compte.
En juillet 2012 des travailleurSEs1 du sexe du monde entier se sont rencontréEs à l’occasion du “Sex worker Freedom Festival”, un évènement organisé à Kolkata en Inde en alternative à la Conférence internationale sur le sida de 2012 pour les travailleurSEs du sexe et leurs aliéEs. Pendant ce festival un espace fût créé par et pour les travailleurSEs du sexe séropositives pour se réunir et discuter des besoins et des demandes spécifiques des personnes qui sont travailleurSEs du sexe et qui vivent avec le VIH.
Vous pouvez télécharger ce document de 19 pages ci-dessus. Cette ressource est en français.
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