La mésinformation sur le travail du sexe se répand depuis des siècles, alimentée par des stéréotypes, des mythes et des jugements moraux qui encore aujourd’hui continuent d’influencer les politiques et l’opinion publique. Que ces mensonges soient propagés intentionnellement ou partagées involontairement, la diffusion d’informations inexactes ou fausses sur le travail du sexe a de graves conséquences.
À une époque où il n’a jamais été aussi facile de manipuler l’information et de diffuser la mésinformation, il est très clair qu’il est primordial de remettre en question les discours et les positions dominants et les prétendus « faits » sur le travail du sexe. Sans un positionnement critique, ces mensonges viennent alimenter des politiques et des pratiques dangereuses qui sont préjudiciables aux travailleurSEs du sexe et qui viennent ébranler l’intégrité des mécanismes de défense des droits humains. Pourtant, en dépit de ces difficultés, les preuves permettant de contester cette mésinformation sur le travail du sexe n’ont jamais été aussi nombreuses et solides. La recherche communautaire, principale source de ces preuves, doit être priorisée pour garantir que les revendications et les expériences des travailleurSEs du sexe continuent d’être entendues.
La présente note d’information expose certaines des formes de mésinformations sur le travail du sexe les plus répandues et détaille, à l’aide d’exemples, l’impact qu’elles peuvent avoir dans le domaine des politiques, de la recherche et de la protection des droits humains.
Vous pouvez télécharger cette ressource de 6 pages ci-dessus. Cette ressource est disponible en anglais, en chinois, en français, en russe et en espagnol.