La criminalisation représente un obstacle important à l’accès des travailleurSEs du sexe à leurs droits économiques. Les travailleurSE du sexe sont confrontéEs à des facteurs de risques qui sont connectés et se renforcent mutuellement, notamment la marginalisation sociale, la violence et les problèmes de santé. Ces risquent empêchent les travailleurSEs du sexe d’améliorer leurs conditions de vie et de travail et d’atteindre la sécurité économique. En outre, les travailleurSEs du sexe signalent également qu’elles/ils n’ont qu’un accès très limité aux comptes bancaires ou aux comptes épargne, qu’on leur refuse les prêts ou toute forme de crédit, qu’ils/elles ne peuvent pas avoir une assurance et qu’elles/ils ne peuvent pas bénéficier d’une retraite ou d’autres avantages dont bénéficient les autres travailleurSEs.
De nombreux programmes pour l'émancipation économique des travailleurSEs du sexe se concentrent sur leur « réinsertion » au lieu de promouvoir leur sécurité économique. Les travailleurSEs du sexe ne sont pas impliquéEs dans la conception de ces programmes qui sont souvent de faible qualité et ne respectent pas les droits humains. Parallèlement, les programmes dirigés avec succès par des travailleurSEs du sexe sont souvent ignorés et manquent de financement ; leur développement et leur mise en œuvre ne sont aussi que rarement envisagés.
Ce document d'information examine l’impact de la criminalisation sur l’émancipation économique et décrit des programmes existants créés par et pour les travailleurSEs du sexe. Il fait le point sur les bonnes pratiques et propose des recommandations.
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